Les effets de la réduction du temps de travail réglementaire sur l’emploi et les salaires font l’objet de grands débats parmi les économistes. Les plus optimistes pensent qu’une baisse du temps de travail stimule l’emploi en obligeant les entreprises à embaucher : c’est la théorie du « partage du travail » (Drèze, 1986). L’idée de base est simple : si les entreprises ont besoin d’un volume de travail donné, une baisse du temps de travail doit conduire mécaniquement à une hausse du nombre de travailleurs en emploi.
dimanche 25 septembre 2022
Quels sont les effets de la réduction du temps de travail ? Les enseignements de cinq réformes européennes
samedi 24 septembre 2022
Dans quelle mesure les annonces de l’OPEP influencent-elles les prix du pétrole ?
Dans la mesure où l’OPEP a représenté plus de 40 % de la production mondiale de pétrole ces trois dernières décennies, ses annonces font naturellement l’objet d’une grande attention de la part des médias. Pourtant, les études empiriques qui ont cherché à déceler l’effet des annonces de l’OPEP sur les prix du pétrole ont abouti à des résultats contrastés.
vendredi 23 septembre 2022
La protection sociale est-elle un bien de luxe ?
Le montant des dépenses publiques consacrées à la protection sociale a tendance à être d’autant plus important, relativement au revenu national, que ce dernier est important. Autrement dit, l’élasticité de ces dépenses vis-à-vis du revenu national apparaît supérieure à l’unité. Autrement dit encore, la protection sociale constituerait, à l'échelle d'un pays, ce que les économistes qualifient de « bien de luxe ».
mardi 20 septembre 2022
Confinement : les mesures de soutien du gouvernement ont-elles zombifié les entreprises ?
Au début de la pandémie de Covid-19, des confinements ont été instaurés à travers le monde pour contenir la propagation de l’épidémie et ainsi éviter une surcharge du système hospitalier. Afin d’amortir l’impact de la pandémie et des mesures sanitaires sur l’économie, les gouvernements ont adopté des mesures de soutien budgétaire. Celles-ci ont par exemple pris la forme de dispositifs de chômage partiel pour éviter une vague de faillites d’entreprises tout en maintenant le lien des travailleurs à leur emploi et ainsi empêcher également une hausse du chômage. Dans le cas français, le gouvernement a étendu le Dispositif d’Activité Partielle, en vigueur depuis 2008, en prenant en charge 70 % des salaires bruts des travailleurs se retrouvant au chômage partiel. En outre, le gouvernement français a lancé le Prêt Garanti par l’Etat (PGE) : en transférant le risque de crédit des banques vers l’Etat, ce dispositif visait à faciliter l’accès des entreprises illiquides, mais toujours viables, à des ressources financières supplémentaires.
mercredi 14 septembre 2022
Ce que les contaminations à la Covid-19 font aux travailleurs
Les personnes qui tombent malades de la Covid-19, mais qui en survivent, peuvent en conséquence souffrir ultérieurement de problèmes de santé, notamment d’une fatigue chronique, de dommages aux organes et des problèmes cardiovasculaires. Or, de tels problèmes sont susceptibles de réduire l’offre de travail, en poussant les travailleurs contaminés à réduire leur temps de travail, voire à quitter la population active.
vendredi 9 septembre 2022
Quels sont les coûts sociaux des défauts souverains ?
Plusieurs travaux ont cherché à déterminer les coûts économiques des défauts sur la dette publique, notamment en termes de coûts de financement, d’investissements directs à l’étranger et, à un niveau plus agrégé, de PIB. Les estimations obtenues varient fortement d’une étude à l’autre ; par exemple, Reinhart et Rogoff (2009) concluent que les défauts souverains tendent à être suivis par de sévères récessions, tandis que Levy-Yeyati et Panizza (2011) jugent de leur côté que les coûts sont faibles. Outre cette absence de consensus, la littérature n’a guère exploré les coûts sociaux des défauts souverains, notamment en termes de pauvreté et d’inégalités.